Les livres

L’emblématique révolutionnaire s’est entiché de Soglo lors d’une rencontre du GATT à Genève en 1964-65, alors qu’il était ministre de l’industrie de Cuba de Fidèle Castro. Le ‘Ché’ fera d’ailleurs une courte escale à Cotonou en provenance d’Accra à la recherche de NDS son nouvel ami. Quelques mots également y sont distillés sur Nelson Mandela, Olusegun Obasanjo, Jimmy Carter, George Bush, John Jerry Rawlings, Gnassingbé Eyadema …
C’est un livre-interview signé par Arimi Choubadé, Journaliste-Ecrivain béninois, éminent éditorialiste, auteur d’un ouvrage (Essai) paru en 2011 aux Editions Ibidun : ’’ L’Union fait la nation – Réponse béninoise au défi de l’alternance politique en Afrique’’.

Dans les heurts et disputes de l’après-divorce, Irisia, après avoir menacé de délation fiscale Timoléon, est partie en voyage dans son Cameroun natal. Mais, elle sera portée disparue quelques heures seulement après son arrivée à Yaoundé. Tout le Mboa (le Cameroun) est en ébullition. Que s’est-il réellement passé sur le trajet Yaoundé-Douala-N’Gaoundéré ?
Le prince de Zongo est le troisième roman de Guillaume ADOUVI-BOANERGĒS. C’est un roman captivant et plein de suspens où l’intrigue vous mène jusqu’au bout du livre pour découvrir une fin inattendue. Une énigme habilement construite par l’auteur.
Guillaume ADOUVI-BOANERGĒS est un acteur majeur de la chaîne du livre : Ecrivain – Editeur (Fondateur des éditions Ibidun) et Distributeur de livres. Il est juriste d’entreprise, également diplômé de l’Ecole de la Librairie, ex Institut National de Formation de la Librairie (INFL).

Dans cet ouvrage éponyme, on peut goûter au bonheur d’entendre les cris de cœur de ces artistes accomplis de la trempe de : Sagbohan Danialou, El Rego, Pierre Dassabouté, Sèna Joy, Jospinto, Zeynab et Dibi Dobo, grands orfèvres de leurs expériences à la génération montante qui arpente ce dur métier.
Dans cet ouvrage éponyme, on peut goûter au plaisir de les voir défendre leur passion, leur noble art, leur métier, avec un réel timbre d’espoir.
On peut également se délecter de voir, ces grands noms de la musique béninoise et africaine, s’adonner à un méticuleux décorticage de leurs souvenirs, difficultés et espérances. Demain sera meilleur, pensent-ils avec forte conviction, à condition bien sûr que chacun (Etat, acteurs et promoteurs culturels, mécènes, sponsors et public) joue sa partition.
Nous vous conseillons ce magnifique ouvrage bien illustré en pleines pages de belles photos en couleur de ces icones de la musique béninoise et africaine. Un ouvrage à découvrir absolument !

Kokouvi EKLOU et Isac YAI, les co-auteurs de cette traversée musicale et littéraire sont tous deux Journalistes culturels. Ils mettent ici en exergue les ficelles de certaines carrières béninoises à résonance internationale et quasi-mondiale. Vous saurez les reconnaitre ces figures qui ne sont plus à présenter, en réalité.

On sonda alors au sommet de l’Etat une autre médecine en convoquant une Conférence nationale. Les traitements et soins intensifs fortement recommandés par le collège des délégués civils et militaires convoqués (à la Conférence nationale) feront rapidement effets. Nicéphore Dieudonné Soglo fut désigné pour conduire une Transition d’une année (01) en rempart absolu contre cette maladie auto-immune de la mal-gouvernance, de la gabegie et de la prévarication qui sévissait tous azimuts au Sud du Sahara. On était en février 1990.
Jusque-là, la démocratie à l’occidental gargarisée par tous semblait encore n’avoir qu’un gout de l’ailleurs. Mais les béninois résignés et très méfiants ne se laisseront totalement convaincre qu’au regard des échecs, complets ou partiels, enregistrés dans les autres pays africains bercés par les douces sirènes de la Conférence de La Baule. Le gout de l’ailleurs qui était en vogue résonnait fort dans certaines capitales africaines comme s’il existe un modèle de démocratie imposable à tous, l’équivalent d’un « prêt-à-porter démocratique ».
Le Niger, le Togo, le Congo-Brazzaville, le Zaïre, le Gabon, le Cameroun, etc., se laisseront aussi tentés par l’aventure du Renouveau démocratique sans trop y croire… Hélas ! Mais les Béninois restaient, eux, persuadés que seuls le courage, la dignité, la tolérance et l’esprit de responsabilité (fondements de leur ‘Consensus’) les conduiront au rendez-vous de leur propre Histoire dans l’humanité.
Nicéphore Dieudonné Soglo, devenu entretemps Président de la République (1991-1996), commençait déjà par recueillir à mi-parcours de son mandat les premiers fruits d’une politique de grande austérité menée dans la logique de La Transition et de l’alternance politique ouverte.
L’auteur de cet ouvrage Nicéphore Dieudonné Soglo est ici un thérapeute.

L’épilogue d’un feuilleton de vie ceinte de mystère. Enclavée de méchanceté. Enveloppée de malveillance. Détournée de l’allégresse et de la sérénité. Toute une vie désorientée. Egarée. Clouée dans la partie funeste de mes souvenirs. En héritage sempiternel. Patrouillant dans le sentier infini de la jugeote humaine. Héritage d’une valeur précocement abîmée et consumée. « Je m’en vais, j’abandonne », avait-il sans cesse livré. Élastique épître d’une vie enflammée. Le doyen est parti. Il a bravement abandonné la vie de la douleur sensationnelle. Las de colmater l’existence de dénuement et d’indigences … L’injustice, le favoritisme, le tutorat, le mensonge, le régionalisme, la sorcellerie, la persécution mentale, les faux-témoignages, le développement de la mafia… sont autant de maux dans lesquels baigne l’administration de Tchoukou-Tchoukou et qui donnent une coloration tragique à ce roman. Une œuvre savamment pimentée relatant le parcours cauchemardesque d’un « orphelin » de tuteur qui, malgré sa compétence, sa détermination, sa bonne foi et ses capacités, connaîtra le vrai visage de l’Administration mafieuse de son cher pays. Des faits insensés et ignobles qui poussent au découragement et désarment l’engagement avant de conduire à la mort. « Je m’en vais, j’abandonne », c’est aussi le miroir que fait circuler l’auteur pour dévoiler les sombres réalités des administrations africaines…

Dans cette traversée épisodique, l’auteur impose au lecteur d’arpenter, une à une, les arcanes du refus de ce pouvoir de restaurer le statut de havre de la démocratie à la nation Bénin. Avec toujours cette envie de décrire au pas à pas cette époque, de témoigner, de raconter l’histoire au présent. Une sorte d’invite à l’exorcisme collectif de cette partie de l’histoire politique du Bénin. L’auteur semble nourrir le souci de faire plonger les gens dans une œuvre unique que dans une compilation d’articles, d’analyses ou de publications médiatiques éparses. Fait rarissime dans la profession de journaliste au Bénin que de voir les confrères s’imposer un exercice jugé fastidieux et considéré comme l’apanage des seuls écrivains professionnels ou historiens. Bien que traitant de faits spécifiques au pouvoir Boni Yayi, cet ouvrage tient aussi compte de la transition en cours avec le Régime de Patrice TALON. Le Régime Boni Yayi est bien terminé, sont aussi achevés ses hauts faits cycliques. Un nouveau cycle baptisé ‘Rupture – Nouveau Départ’ de Patrice Talon, a commencé depuis le 6 avril 2016 avec de grandes et légitimes ambitions. Espérons pour le peuple béninois que ce nouveau cycle ne se révèlera pas, au rendu de son dernier souffle, n’avoir été que le retour du pire ou l’extension de ce qui existait, de ce qui se faisait et qui l’exaspérait, sous le règne de Boni Yayi ! Aziz Imorou indexe également les premières gaffes ou erreurs du Régime Patrice Talon, aussi alertait-il déjà ses compatriotes sur ses travers ?

La deuxième partie de l’ouvrage est consacrée à la gouvernance des organisations syndicales, leur mode de financement, les valeurs de la coopération technique et la solidarité syndicale.
La troisième partie suggère des exercices pratiques, tant sur les valeurs fondamentales des syndicats que sur les actes d’ingérence des autorités publiques dans les activités syndicales.
Au moyen de ces 3 grandes parties, Kamarou Léadi éclaire les esprits à travers une approche comparative et pragmatique et nous permet de mieux appréhender la situation des organisations syndicales au Bénin.
Cet ouvrage est un vrai outil didactique, pédagogique et thérapeutique, qui, en plus de ses dimensions, didactique et pédagogique, est un repère et une référence.
Kamarou Léadi, pétri des réalités sociales et professionnels, soucieux du développement économique et social de son pays, a prouvé son autorité dans le monde des chercheurs en dialogue social, en négociation collective et en normes internationales du travail.

 Fèmi semble être frappé d’un sceau maudit. Car l’amour, qu’il porte à sa dulcinée Houefa, malmené par des évènements humiliants et des faits qui dépassent l’entendement humain, rendra inlassablement son dernier souffle éjecté du poitrail de Houefa, sacrifiée sur l’autel de l’orgueil paternel. Écrit dans un style chatoyant et incisif, le poids d’une larme, le tout premier roman d’Isaac O. WOROU, vous plonge dans le monde réel de la cruauté de l’être humain. Il y a eu, bien sûr, beaucoup de larmes, mais le poids d’une seule a véritablement pesé dans cette aventure, où l’incompréhension et les pesanteurs sociologiques ont malheureusement fini par dicter leurs dures et obscures lois à la fougue et à l’expression d’un Amour spontané et sincère entre deux jeunes gens, dont les destins semblaient pourtant être orientés pour se croiser. Un bon roman, très intéressant et digeste, pour se détendre et se réinventer aussi, peut-être.

 Le filigrane de l’ouvrage, concernant l’ensemble des questionnements, est une succession de tentatives de réponses à une seule question : le Bénin, cinquante ans après, quelles alternatives pour le développement ? C’est tout aussi légitime que l’auteur pose cette autre épineuse question : Pourquoi il y a-t-il tant de pauvreté en Afrique alors que le continent regorge de tous les minerais, produits et matières premières ? Quelles sont les pratiques, les pesanteurs sociologiques ; quels sont les accords scélérats, les dominations qui entravent le développement en Afrique ? C’est probablement pour répondre à ces épineuses questions que l’Auteur Simon SOVISSI a décidé de commettre ce magnifique, et très instructif ouvrage, bien prolixe sur les voies et moyens à préempter, et les dispositions idoines à définir par les pouvoirs publics, pour permettre l’éclosion de l’agriculture en général, et celle de l’agriculture traditionnelle africaine, en particulier ; afin de permettre aux paysans une bonne maitrise de leur production, aux travers des outils de la mécanisation agricole, pour un rendement optimal devant conduire à l’autosuffisance alimentaire des pays africains en général, et du Bénin, en particulier. C’est un ouvrage intéressant et très séduisant par le style.

Car les liens qui nous unissent les uns aux autres recèlent de potentialités et de rebondissements infinis. Par les émotions et sentiments qu’ils provoquent, ils sont finalement les marques même de la vie. Avec beaucoup de simplicité, et une bonne dose d’humour, l’auteur emmène le lecteur à la découverte des destins de Norah, Sascha, Kelly ou Mola, des femmes pour qui la vie est loin d’être ce qu’elles imaginaient. ‘ Le Miroir & Autres nouvelles ’ est la première œuvre éditée de cette jeune nouvelliste – nul doute que d’autres suivront. Une vraie traversée littéraire à découvrir absolument.

Le point d’orgue de cette initiative est la décision de choisir dès le premier tour un candidat unique pour la présidentielle de 2011, de confectionner des listes uniques dans chacune des 24 circonscriptions électorales pour les législatives de la même année. L’ouvrage ‘Réponse béninoise aux défis de l’alternance politique en Afrique – L’Union fait la nation ‘ se veut une incursion dans ce processus d’Union. C’est un ouvrage politique (publié en 2011 ; nouvelle impression en 2024) qui aborde les « aspects » de lutte du pouvoir et les rapports de force à l’intérieur du regroupement, dont les leaders, les cadres et les militants de base y trouveront des idées et des pistes pour les nombreuses réformes qu’attendent d’eux les populations.

Une véritable renaissance doit être envisagée, s’appuyant sur la connaissance et la compréhension du passé historique, culturel et religieux, en répondant à la crise du leadership par la formation de véritables leaders, dotés d’une réelle vision stratégique à long terme fondée sur la poursuite des intérêts de tous dans une démarche réellement ancrée dans les intérêts locaux, tout en s’appropriant les outils externes efficaces et en se gardant de toute forme de pensée unique, intouchable et dogmatique. La démarche de l’auteur est courageuse et va bien au-delà d’une réflexion sur la gouvernance béninoise, car il touche, certes en les contextualisant, à des questions qui sont de portée très générale.

Après avoir été traité, maltraité et aujourd’hui retraité, son patriotisme, son sens du devoir et des responsabilités font du Général François Kouyami, aux yeux de beaucoup, un modèle de rigueur.
Ce livre-interview est une courroie de transmission qui alimente et éclairci définitivement la terne vérité des acteurs économes (ou avares) des enjeux politiciens béninois décrits. Mais il révèle également les oripeaux dont se parent certains acteurs, les suspicions et les rancœurs héritées d’un système politique suranné, à la peau dure, et constamment maintenu sous perfusion.
Affaires d’Etat au Bénin est un livre-interview incontournable dans l’histoire politique du Bénin. Un livre dirigé avec maestria, sous le feu roulant des questions de deux journalistes émérites Wilfrid Adoun et François Awoudo, qui ont su amener le Général François Kouyami, ce haut cadre de « la Grande muette », à se révéler au public.

Avec de nombreux exemples à l’appui, les auteurs ont passé en revue, à travers ce livre phare, toutes les dérives individuelles et éditoriales actuellement en cours dans les pratiques professionnelles de la presse privée écrite béninoise. La conclusion qu’ils en tirent est que les acteurs de ce secteur médiatique, sur bien des « dossiers » parés sous les oripeaux d’une indépendance journalistique « indéniable » et d’une investigation « sérieuse », sont victimes d’abus de confiance.

Pour expliquer ces dérives, les auteurs, que sont Gérard AGOGNON et Elieth P. EYEBIYI, ont mis en évidence un certain nombre de facteurs allant du déficit de formation ou de vocation de bon nombre de journalistes à la faiblesse structurelle des entreprises de presse en passant par les défaillances des organes d’autorégulation et de régulation de la presse privée écrite.

Ce roman est un cocktail de sujets explosifs agencés dans la droite ligne des romans historiques ; un roman dans lequel des thématiques, telles que : la traite transatlantique, le lévirat, la vindicte populaire, les pratiques occultes et autres thématiques singulières, ont été traitées par l’auteur avec un foisonnement d’idées poétiques, de décors grandioses, de sous-entendus succulents, avec des personnages émouvants, etc…
L’auteur, qui parcourt à souhait l’histoire et les faits marquants du continent africain, met également en lumière dans ce roman ‘Lorika’ un fait historique : la déportation officielle de quatre cents esclaves de la sous-région ouest africaine vers le Cap en Afrique du Sud. Au fur et à mesure de ces récits, vous croirez séparer le vrai de l’invraisemblable, le réel de l’imaginaire, mais prenez garde toutefois que l’imaginaire ne soit le réel.
Lorika – l’abeille tueuse de Kalakuta – est le premier roman de Guillaume ADOUVI-BOANERGĒS commit en 2011. Il y met, non seulement, en lumière une Afrique tiraillée entre tradition et modernité, mais plus encore… une Afrique résiliente, debout, fière et imaginative.
Lorika est une œuvre sélectionnée aux Trophées Aimé Césaire, ex TAAC (Trophées des Arts Afro-Caribéens), dans la catégorie ‘Meilleur roman’ des productions littéraires afro descendantes (sixième édition 2011 des TAAC-Paris).